Bach et Koito : une rencontre au sommet et un toucher juste
Chaque nouveau disque Bach de Kei Koito est une découverte. Le Bach de Kei Koito est lumineux. Elle sait nous faire ressentir toute l’énergie que renferme cette musique, grâce à une respiration, un souffle, un engagement que peu d’artistes sont capable de donner dans cette musique. Nous attendons bien sûr la suite avec impatience.
Frédéric Muñoz, ResMusica
Kei Koito et sa rhétorique baroque
Comme à son habitude, Kei Koito développe un jeu fondé sur une respiration très personnelle. La clarté de l’articulation, la façon de relancer la phrase, avec une accentuation sans cesse variée, nous plongent au cœur de la rhétorique baroque. Kei Koito imprime des fluctuations de tempo (y compris à l’énoncé du thème de la Passacaille en ut mineur, ce qui peut surprendre de prime abord) qui donnent du relief au discours.
Julian Sykes, Le Temps
Le Bach de Kei Koito est lumineux.
Comme à son habitude, Kei Koito développe un jeu fondé sur une respiration très personnelle.
Sortir l’orgue de Bach du piétisme domestique pour retrouver dans sa musique la distinction du « compositeur de la cour royale de Pologne et électorale de Saxe », dissiper autour de lui les vapeurs d’encens et fumées de cierges pour le faire resplendir parmi les stucs et les lambris, c’est offrir au Cantor une telle revanche posthume, et à l’auditeur un plaisir si faste que le Diapason n’en saurait être que d’or.
Paul de Louit, Diapason
... le Diapason n’en saurait être que d’or.
Ihr Orgelspiel ist klar strukturiert, frisch und bietet immer wieder Überraschungen. Sie hat hörbar Freude an der Silbermannorgel, deren Register sie geschickt für ihre Bachinterpretation nutzt. Die Ouvertüre nach französischer Art BWV 831 hat sie vom Cembalo für Orgel transkibiert, sie klingt auf der Orgel ausgezeichnet.
Robert Strobl, Toccata-Alte Musik aktuell
Ihr Orgelspiel ist klar strukturiert, frisch und bietet immer wieder Überraschungen.
Brillante et réfléchie, la pensée de Kei Koito nous entraîne immanquablement dans les profondeurs des « délires » musicaux du Cantor. Grâce à un jeu sensible et impérieux – l’un n’empêche pas l’autre –, le Bach qu’elle nous donne à entendre passe par une recherche des plus beaux enchaînements, sa flexibilité et sa spontanéité lui autorisant cela sans problème. Virtuose dans le sens noble du terme – c’est à dire dépourvue de toute attitude ostentatoire –, elle jette sur ces morceaux bien choisis un regard saisissant, intense et lumineux. Croisez-le, et vous en aurez la chair de poule, cf. la Fantaisie et fugue en sol mineur.
T. Hervé, Audiophile Mélomane
... la pensée de Kei Koito nous entraîne immanquablement dans les profondeurs des « délires » musicaux du Cantor.
Kei Koito retrouve Bach à Groningen
Pris à la manière d’une gigue sur la pulsation à 9/8, que l’on retrouve dans diverses œuvres du cantor, ce prélude ainsi présenté évoque irrésistiblement l’orchestre baroque et les concertos brandebourgeois. L’orgue est transcendé, grâce à un jeu finement articulé, suffisamment posé, d’une clarté totale, et accordé parfaitement à l’acoustique généreuse du lieu.
Frédéric Muñoz, ResMusica
L’orgue est transcendé, grâce à un jeu finement articulé...
It is amazing to hear the sound Koito creates by using clear registration and wonderful articulation to improve the lengthy reverberation of the church.
Hiro Aiba, The Record Geijutsu
Japan is proud of Kei Koito’s international reputation as one of the most exciting and gifted performer of Bach’s organ works.
Nikkei Trendy
Japan is proud of Kei Koito’s international reputation...
Bach par Kei Koito sur l’orgue de Haarlem
La perle de ce récital est sans nul doute l’adaptation d’une aria de la cantate BWV 170 « Bienheureuse paix, bien aimée béatitude ». Quelle musique émouvante et si bien rendue à l’orgue, sans qu’à aucun instant son sens profond n’en soit trahi. On entend un lit de jeux de fonds constituant l’orchestre et le continuo, un jeu soliste orchestral, et le chant même de l’aria sur un autre jeu, en trio : une pure merveille !
Frédéric Muñoz, Res Musica
... une pure merveille !
A few years ago, the organist Kei Koito revolutionized our approach to the Art of the Fugue with a famous version recorded for Tempérament Radio France. Now, Claves Records has offered her an opportunity to pursue her exploration of the Cantor’s work, and this first volume reveals an artist as personal and inspired as ever, guided by generous phrasings and a sense of registrations that brings out Bach’s polyphonic science and inventive colouring to best advantage.
Classica, qobuz.com
... this first volume reveals an artist as personal and inspired as ever.
Kei Koito has something she needs to say, and she says it loud and clear. Like a number of other organists, she is “Dionysian” in her embrace of a complete freedom of breath, a style sometimes contrasted with the “Apollonian”. These are two fascinating approaches to Bach’s œuvre for organ. Listening to this album, it become evident that there is still much to be discovered in Bach’s organ music and that it will continue to be recorded for many years to come. In this perspective, we ardently hope that this first very successful album will be followed by many more.
Frédéric Muñoz, ResMusica
Listening to this album, it become evident that there is still much to be discovered in Bach’s organ music...
Buxtehude set firmly among his peers in a splendidly played survey. Koito’s playing is persuasive. Nothing is overdriven, the quieter and still moments are sublime and she steers her way through the many tempo changes with ease. Most importantly, she reveals the rich yet transparent palettes of these instruments.
Malcolm Riley, Gramophone
Koito’s playing is persuasive.
Was das dann bedeuten kann, hört man auf dieser packenden und hoch interessanten Orgel-CD, die ich jedem ans Herz legen kann. Das hier ist alles so absolut richtig, so absolut logisch, sowohl vom Duktus, als Auch von der Regiestrierung her. Das ist großartige Orgelintepretation!
Robert Strobl, Toccata-Alte Musik aktuell
Das ist großartige Orgelintepretation!
We find out exactly what this can mean when listening to this absorbing and highly interesting CD of organ music, which I would recommend to everyone without hesitation. Everything here is so perfectly accurate, so perfectly logical both in terms of play and registration. This is a wonderful organ interpretation!
Robert Strobl, Toccata-Alte Musik aktuell
This is a wonderful organ interpretation!
Each track is an enchantment.
Bertrand Décaillet, Passé Composé/RTS
It is thoroughly recommendable in its own right; authority, powerful contrast, real delicacy, dance, dazzle, magical…
Brian Wilson, Musicweb international
These discs show us that in comparison to Bach, there is in Buxtehude something more spontaneous, more fantastical, more improvised, in a word, perhaps a touch of folly…
Benoît Latour, Scènes magazine
Poetry and colour… the sum of her explorations results in a very seductive interpretation.
Thierry Adhumeau, Le Monde de la musique
Treasures of gentleness and fluidity.
Matthieu Chenal, 24 heures
In sum, this boxed set is more than a success…
Anne-Sophie Jacouty, Classica
Poetry and colour… the sum of her explorations results in a very seductive interpretation.
Everything rings with rhythmic vitality, lightness, fluidity and clarity; the counterpoints gain in malleability and legibility; every note is correctly weighted, like the syllables of a well-spoken declamation. What we have here, at last, is an “old-style” organistic interpretation like that of a good baroque orchestra! No need, therefore, to rush the tempi. This artist’s tempi are never frenzied; they impart to these works a tone of grandeur that matches their elegance.
Jacques Viret, Revue Musicale de Suisse Romande
Everything rings with rhythmic vitality, lightness, fluidity and clarity.
A theme, cantus firmus, or basso continuo ensures a solid basis for the fierce pulse that is Kei Koito’s great strength. This base supports the other voices, like the columns and pillars of a baroque building, sprouting from the foundations to branch out in exuberant equilibrium above: marked attacks on the principal note are followed by subtle softening; downstrokes and upstrokes combine with inexhaustible rhythmic vitality, yet never break the melodic line…
Pierre Dano, Diapason
... the fierce pulse that is Kei Koito’s great strength.
Plus une interprétation se rapproche de l’idéal, plus on devrait respecter sa propre éloquence. J’aimerais cependant dire ici l’enthousiasme neuf né de cette écoute : le bonheur. Perfection de la forme et du sentiment, prodigieux.
Michel Roubinet, Diapason, La discothèque idéale
Perfection de la forme et du sentiment, prodigieux.
Il y a longtemps que nous n’avions entendu organiste oser des phrasés si libres, ductiles, organiste jouer de façon sensible, sans cette froideur mécanique que l’on peut regretter chez certains de ses confrères, organiste ne pas abuser des couleurs toutes faites de l’orgue. Rien n’est figé dans son jeu, rien n’est didactique ou éclatant. Kei Koito sait jouer de l’ombre et de la lumière.
Alain Lompech, Le Monde
Kei Koito sait jouer de l’ombre et de la lumière.
Kei Koito construit comme une architecte, enlumine comme une décoratrice et sait faire vivre les pièces en utilisant des registrations magnifiques.
Xavier Lacavalerie, Télérama, Hors série
Orientation discographique, œuvres pour orgue : Tout d’abord les Concertos pour orgue seul et les Sonates en trio par Kei Koito…
Luc-André Marcel, Bach, Paris, Seuil
Kei Koito construit comme une architecte, enlumine comme une décoratrice et sait faire vivre les pièces en utilisant des registrations magnifiques.
L’habileté de Kei Koito à concilier l’aspect « exercice de la précision » avec son opposé, l’intensité d’une conduite formelle qui, malgré la fréquente compacité de l’articulation interne, doit exprimer une sorte de libération de toute sujétion matérielle, est remarquable. Les Concertos de 1713-1714 bénéficient d’une stimulante plasticité, d’une ardeur, d’une fraîcheur dans les contrastes dues plus à l’intuition de l’interprète qu’à une conception strictement musicologique, trop massive ou raide chez tant d’autres.
Patrick Szersnovicz, Le Monde de la musique
L’habileté de Kei Koito à concilier l’aspect « exercice de la précision » avec son opposé, l’intensité d’une conduite formelle [ ... ] est remarquable.
De l’or en Bach ! Kei Koito à Groningen. Ce programme qui illustre la présence du violon dans l’orgue de Bach tient du miracle. Incroyable coloriste, Kei Koito dessine de vertigineuses arabesques, des phrasés d’une éloquence à rendre jaloux plus d’un archet. Son contrôle de l’attaque est si précis que l’on sentirait presque la résistance de la corde sous le crin.
Gaetan Naulleau, Diapason, Bach en 2000
Incroyable coloriste, Kei Koito dessine de vertigineuses arabesques...
Ihre vorherigen Aufnahmen liessen es bereits erahnen, ihre Klavierübung III von Bach bestätigt es: Kei Koito ist eine der grössten Organistinnen der Gegenwart. Zum Gänsehaut kriegen!
Antonin Scherrer, L’Eveil culturel
This is a very satisfying recording of this work, and indeed one of the best available. Kei Koito is a brilliant performer who knows how to let the music take center stage, rather than the organ, and the addition of the sung chorales is an added plus.
Kirk McElhearn, Classical Newsletter
Kei Koito ist eine der grössten Organistinnen der Gegenwart.
Ce répertoire est très exigeant car si l’on n’y sent pas la conduite de la ligne, il se parcellise en une succession d’événements sans solution de continuité. Kei Koito s’est merveilleusement imprégnée de cette musique et sait rendre claires les passions intenses de ce répertoire marquées par des contrastes d’exclamations violents (Wq. 69) et de silences soudains (Wq. 70/6). La vitalité et la tonicité de Kei Koito et surtout sa joie et son humour rendent cette musique passionnante alors qu’on l’entend bien trop souvent reléguée à une décoration de couvent baroque.
Michel Laizé, Répertoire des disques compacts
La vitalité et la tonicité de Kei Koito et surtout sa joie et son humour rendent cette musique passionnante...
Le présent enregistrement répond au plus haut niveau à tous les principes de la musique de C.P.E. Bach. Kei Koito a choisi l’orgue. Son instrument exceptionnel du génial facteur Holzhey offre une idéale diversité de timbres, et l’harmonieux dosage des tempi comme des registrations permet de donner vie à chaque épisode de ces sonates. L’interprète impose ici une unité de vision, toute de contrastes et d’émotions, restituant l’amplitude des tempos entre mouvements médians et extrêmes, et conservant sans cesse au discours sa pulsation et sa respiration.
Gérard Honoré, Guide gourmand des musiques à l’ancienne/Répertoire
Le présent enregistrement répond au plus haut niveau à tous les principes de la musique de C.P.E. Bach.
Hallucinante et sobre perfection. En réponse, à travers une tout autre approche, à la seconde gravure de M.-Cl. Alain, d’une chaleureuse humanité et d’une pureté inégalées, on tient ici la version la plus musicalement aboutie, grandiose de rigueur et d’apparat, d’une œuvre dont on ne dira jamais assez l’envoûtante splendeur.
Michel Roubinet, Diapason
Hallucinante et sobre perfection.
Le résultat est miraculeux, à la fois resplendissant et poétique, majestueux et lyrique. De par la beauté des registrations, la fluidité des phrasés, la finesse des nuances, la partition s’illumine de l’intérieur et nous entraîne dans un univers aux diaprures infinies. Par sa sensibilité et son intelligence, Kei Koito prouve qu’il n’est pas besoin de connaître toutes les subtilités du contrepoint pour goûter cette musique extraordinaire, qui aura rarement paru aussi peu abstraite.
Philippe Venturini, Le Monde de la musique/Classica
Le résultat est miraculeux, à la fois resplendissant et poétique, majestueux et lyrique.
Kei Koito is arguably more "interventionist" in the contemporary style, with ornamentation applied, dotted rhythms snappily tightened, and above all strongly-marked, bold registrations applied which on this organ take on an almost heroic nature. Where she suddenly takes a back seat is in the final contrapunctus in which Bach’s voice moves us, as ever, as it falters away into silence. This is a musical experience of the most remarkable ; not one to be missed.
Paul Hale, Organists’ Review
Kei Koito est un monument.
Frédéric Ledroit, Charente Libre
Kei Koito est un monument.
Du coup, le chef-d’œuvre ultime de Bach, qu’on a tendance à traiter comme un monument hiératique et inapprochable, se met à respirer à l’échelle humaine, dramatisé par les mille feux qu’y met Kei Koito. L’organiste déploie un véritable kaléidoscope de sonorités, illuminant par son jeu coloré jusqu’à l’ivresse la texture complexe de l’œuvre et ses infinies ramifications émotionnelles.
Luca Sabbatini, Le Temps
L’organiste déploie un véritable kaléidoscope de sonorités...
Demeure une sensation de clarté incroyable, avec l’impression que l’interprète dissèque l’ossature de la fugue et la radieuse complexité de son architecture. Une leçon d’analyse, qui n’oublie jamais de rester profondément musicale.
Xavier Lacavalerie, Télérama
Une leçon d’analyse, qui n’oublie jamais de rester profondément musicale.
Dans ce chef-d’œuvre, Kei Koito nous prouve que la clarté – la conscience des formes contrapuntiques – n’est pas la condition d’une ascèse mais l’enjeu du discours. L’auditeur est mis dans la situation d’un voyageur ébloui par la découverte d’une cathédrale, qui va prendre la mesure de l’imposant édifice, discerner peu à peu les lignes de forces, apprécier l’ensoleillement puis les détails de la pierre. S’il faut du temps pour pénétrer cet édifice, on en ressort transformé.
Gaëtan Naulleau, Les plus beaux CD de l’année, Répertoire, hors-série
S’il faut du temps pour pénétrer cet édifice, on en ressort transformé.
Choice for CDs of Die Kunst der Fuge Cembablo: Gustav Leonhardt Organ: Kei Koito Ensemble: Musica Antiqua Köln
Philippe Venturini, Diapason, Bach, Dieu en musique, hors-série
Choice for CDs of Die Kunst der Fuge Ensemble: Hespérion XX, Jordi Savall Organ: Kei Koito
Olivier Rouvière, Le Monde de la musique/Classica, Bach, le démiurge